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Jeux Viens à Vous Cyril Blondel

La semaine je m'entretenais avec l'une des stars du monde ludique : Bruno Cathala. 
Cette semaine, je reviens avec un homme plus confidentiel, mais avec tout autant de mérite : Cyril Blondel 
Auteur et éditeur avec Flip Flap éditions , il possède encore bien d'autres cordes à son arc... comme muséographe... 

 

L'interview avec Cyril s'est déroulé de manière simple et conviviale.  
Cyril nous parle de la muséographie, de sa vie en tant que petit éditeur, des festivals où il présente ses jeux, de Matthieu d'Epenoux, ainsi que de ses choix professionnels et privés parfois difficiles

 

 

1) Cyril Blondel, auriez-vous la gentillesse de vous présenter? 

Je suis né en 73, père de 3 enfants, rentré dans le monde du jeu en 2009 en recevant un contrat d'auteur inattendu suite à quelques lignes envoyées via Tric Trac à Matthieu d'Epenoux a propos d'une idée de jeu.

J'ai ensuite eu la chance du débutant en remportant le concours de Boulogne en 2011 et plusieurs prix à Ludix à Clermont-Ferrand.

Au fur et à mesure des rencontres en festival, notamment avec Blackrock Editions, je suis devenu éditeur en créant Flip Flap Editions, portant une gamme de jeu "conceptuelle", puis distributeur en représentant Blackrock et Smartgames.

Depuis 2014, je vis du jeu sous différentes formes, de la création à la distribution, de la conception à la demande à la muséographie.

 

2) La muséographie… Pourriez-vous nous expliquer ce qu’est la muséographie et concrètement comment vous exercez cette activité ?

La muséographie consiste à écrire le fond d'une exposition ou de tout autre outil (mallette, multimédia, planétarium...) à partir d'un objectif culturel, thématique et/ou pédagogique. Il faut déterminer le sens, le parti-pris, les choix de présentation aux futurs visiteurs de cet outil.

Au-delà du sens, il faut aussi concevoir conceptuellement la mise en forme des interactions prévues avec le public (jeux, manipulations, panneaux etc...), avant de les remettre dans les mains de graphiste/scénographe/designer/fabricant chargés de la réalisation.

Le muséographe est donc souvent chef de projet afin d'assurer la transmission du fond vers la forme.

J'ai exercé ce métier pendant 13 ans avant de basculer complètement dans le monde du jeu, muséographe étant en quelque sorte celui d'auteur/éditeur dans un autre milieu.

Les circuits de production et les enchaînements sont quasi les mêmes, la grosse différence étant la rentabilité ! Dans la culture, souvent financée, celle-ci est surtout jaugée au nombre de visiteurs venus voir votre exposition et à l'impact en terme de visibilité de votre structure.

L'apprentissage du jeu a donc dû se faire sur les critères de rentabilité, de calcul de marge, de création dans les canons de production...marier passion et commerce donc.

Cyril suit son chemin

"un éditeur se doit de réinventer ses réseaux pour survivre"

 

3) Le monde du jeu se professionnalise de plus en plus, les éditeurs grossissent, comment crée-t-on une petite maison d’édition et comment la fait-on survivre ? 
Pourriez-vous nous expliquer à quoi ressemble concrètement une journée et difficultés (mais également les joies j’imagine) d’être patron d’une petite maison d’édition comme la vôtre ?

"Créer une maison d'édition n'est pas très compliqué. Il n'y a qu'à voir le nombre de projets de jeunes éditeurs qui se montent actuellement. Bien sûr, être éditeur demande des compétences propres (gestion de projet, connaissances des métiers nécessaires, gestion des coûts, etc...), donc tout le monde ne peut pas s'y coller sans un peu d'expérience du secteur, mais pour ceux qui connaissent celui-ci, cela se passe sans trop de mal.

La difficulté est autre : vendre et durer ! Trouver un distributeur est devenu le nouveau challenge au risque de rester avec ses jeux sur sa cheminée, et être vendu par les boutiques en est encore un autre.
Les difficultés constatées pour les jeux Flip Flap ont été doubles, malgré une distribution efficace de Blackrock avec qui j'avais monté ce projet initialement : le petit format et le petit prix.

Les Flip Flap sont les plus petits jeux existant sur le marché, et ils se perdent de ce fait dans les rayonnages. Le prix (7,50 euros) ne permet pas par ailleurs une recette conséquente et juste pour l'ensemble de la chaîne (auteur-éditeur-distributeur-vendeur). Fort de ces constats, j'ai pris la décision d'arrêter la distribution avec Blackrock afin de m'auto-distribuer et de vendre en direct.

Car les réactions autour de ce format et de ce prix sont inverses du côté des joueurs ! L'engouement du public rencontré en festival notamment m'a incité à continuer dans cette voie, avec des jeux qui tiennent dans la poche et à petits prix.

Aujourd'hui, les Flip Flap se diffusent donc "viralement", grâce à des animateurs ludiques en région, des ventes à domicile, des ventes en ligne, sur les festivals ou pour accompagner des projets participatifs...

La réponse à ta question est donc qu'aujourd'hui, un éditeur se doit de réinventer ses réseaux pour survivre, car il y a encore plein de circuits où le jeu est absent...et le format et le coût des Flip Flap permettent de tenter des choses à moindre risque.

Par ailleurs, en revendant certaines des licences Flip Flap à Cocktail games, cela permet aussi de réintroduire les jeux dans les boutiques spécialisées sous une autre forme, de garder un pied donc dans la distribution classique, voire même d'être un "labo ludique", intermédiaire entre les auteurs et cette distribution.

Avec une ligne éditoriale "conceptuelle" reposant sur une mécanique et un positionnement intermédiaire, l'identité de Flip Flap éditions est assez atypique."

 

4) Le format flip flap, est dû j’imagine également au coût du jeu à produire pour un petit éditeur comme vous.
Avez-vous pensé à seulement proposer vos créations à des éditeurs bien installés sur le marché ou avez-vous toujours eu la volonté de créer votre propre maison d’éditions afin de gérer la chose comme bon vous l’entendiez ?

Initialement, j'avais conçu plusieurs jeux sur cette mécanique recto-verso, dont j'espérais que l'ensemble plaise à un éditeur pour en faire une petite série conceptuelle. Il y avait donc dès le début l'idée d'en faire une ligne, mais pas de le faire moi-même...

La rencontre avec Blackrock a été décisive car à ce moment-là ils cherchaient à lancer une gamme de jeux à 7 ou 8 euros, et m'ont proposé de me distribuer si je me lançais. Conscient qu'avoir un distributeur d'emblée était une chance, je suis donc devenu éditeur."

La gamme Flip Flap

 

5) Vous me parliez de la rencontre avec le public sur les festivals et de l’engouement pour vos jeux.
Qu’est-ce que cela représente pour vous le fait de faire jouer les gens ?
Comment d’ailleurs vous vendez vous auprès du public ? Vous avez quelques minutes afin de faire votre preuve ? Le jeu suffit-t-il en lui-même ou bien même avec un jeu abstrait, vous emmenez votre auditoire dans une histoire afin qu’il soit d’autant plus captivé par le jeu ?
Enfin, avez-vous une anecdote marquante à nous raconter à propos de vos rencontres avec le public qu’elle soit drôle ou touchante ?

"Sur les festivals, quand on anime les jeux, on a envie que l'expérience proposée, que cette rencontre entre le public et le jeu soit réussie. C'est d'autant plus vrai avec les Flip Flap qui sont destinés à être des premières expériences ludiques, permettant aux non joueurs de s'y mettre et d'y trouver du plaisir sans trop d'effort.

C'est pour cela qu'il y a dans la gamme des effets différents : rapidité, mémoire, vote, jeux à défis fermés, jeux pour stimuler l'imagination etc...cela permet de discuter avec le public sur ses sensations, pour essayer de lui faire un menu à la carte. Les jeux étant courts, ils apprécient de tester les différents styles pour ensuite faire leur choix.

Pour se vendre, je reste persuadé que le jeu doit parler de lui-même. Les joueurs doivent en ressentir le potentiel au cours de l'animation, la rejouabilité et la profondeur, au-delà de l'épreuve de séduction qui va être initiée par l'animateur. Le défi des Flip Flap est d'ailleurs aussi de montrer que ce n'est pas parce que le jeu est petit et peu cher qu'il n'en est pas rejouable à l'infini. C'est du concentré ! ;o)

Un joueur est passé me voir un jour sur un festival, a sorti de sa poche de sa veste "Tête de linotte" acheté précédemment, et m'a dit : "Je l'ai toujours sur moi. C'est le jeu parfait !". Itinérance, vecteur de rencontre et rejouabilité, cela représente bien ce que je recherche.

Mon plus gros fou rire en festival je l'ai eu grâce à un enfant qui jouant à Zebulon (il s'agit d'être le premier à lire des mots écrits en rond), dit aux joueurs présents "Je l'ai ! Mais j'ose pas le dire !"...on finit par insister et il nous dit " C'est "J'ai l'air con !""...en fait le mot à lire était "Congeler" ! (gelercon ! ;o))"

Animation Zik à Ludinord

 

"dans les années qui viennent se créeront beaucoup de jeux d'indépendants auto-édités"

 

6) C’est bientôt Essen, Asmodée vient de racheter Filosofia, d’autres grands éditeurs ont d’énormes stands, je ne sais pas si tu y vas mais sur les festivals, comment te sens-tu au milieu de tous ces « monstres » de l’édition ? T’arrive-t-il de sentir un certain dédain de certains ou au contraire te sens tu complétement « intégré » comme professionnel sachant que tu as également différents statuts (auteur, éditeur, représentant, muséographe…) ?
Comment vois-tu la place des indépendants dans les futures années ?

"Le monde du jeu bouge effectivement beaucoup en ce moment, et les grands deviennent encore plus grands. La concurrence est énorme et les places sur les étagères des boutiques valent chères aujourd'hui, d'où l'importance de la distribution.

Avec Flip Flap Editions, je suis régulièrement présent sur les festivals français afin de m'y faire connaître et de faire des rencontres au sein du monde ludique. C'est comme cela que tout a commencé, en étant présent, en créant régulièrement, en faisant des rencontres sur les concours et les salons...je ne change pas la démarche. Je la renforce même, les Flip Flap étant devenus des jeux trouvables essentiellement sur festival ou en ligne. 

Pour l'étranger, c'est un peu différent car mes jeux sont majoritairement francophones et je me sens peu de les porter ailleurs en terme de débauche d'énergie. En revendant les licences exportables à Cocktail Games, ils travaillent le jeu avec leurs partenaires réguliers et c'est plus efficace ainsi.

Il est possible je pense de ressentir que le monde ludique est à plusieurs vitesses et de se sentir à la traîne, de ne pas produire assez, de ne pas avoir le jeu du moment, etc...mais c'est aussi stimulant, car il faut toujours faire mieux l'année qui vient. Rien n'est acquis. 

Je pense que l'erreur serait de se considérer "arrivé" et que ça va dérouler dorénavant. Car il suffirait que les gens n'achètent plus pour que ça ne se vendent plus ! (Coluche)

Avec les moyens d'éditions qui n'arrêtent pas de progresser, je pense dans que dans les années qui viennent se créeront beaucoup de jeux d'indépendants auto-édités. L'accès à la distribution va donc se resserrer car les catalogues et les boutiques ne sont pas extensibles.

D'autres moyens de distribution vont donc logiquement en découler, comme par exemple aujourd'hui les kickstarters ou les ventes à domicile, qui ont ou auront des références exclusives à leur réseau. Il y a encore certainement d'autres voies possibles."

A suivre...

 

7) Est-ce que vous pourriez nous parler de 2 personnes du monde ludiqe, l’une pour ses compétences professionnelles, et l’autre pour son côté humain, l’un n’enlevant rien à l’autre et vice versa ?

"La première personne est celle par qui tout est arrivé : Matthieu d'Epenoux, responsable de Cocktail Games. C'est une des personnes les plus "efficaces" que j'ai pu rencontrer dans le monde du jeu. Travailler avec lui est direct, cash, droit, réglo et bien fait. Quand il aime il le dit, et quand il n'aime pas, il le dit d'autant plus ! ;o) Il a fait aussi de son cynisme une marque de fabrique, et j'ai toujours aimé les poils à gratter.

La deuxième personne est Jim Dratwa, co-auteur belge que j'ai rencontré en 2009 lors du premier concours Ludix. Installés côte à côte avec nos protos, notre entente humaine et ludique fut une évidence. C'est le seul avec qui je crée en partant de zéro, car nous avons le même cheminement de conception.

A ce même festival, je rencontrais aussi toute l'équipe Blackrock. Ces 3 rencontres m'ont amené là où je suis aujourd'hui."

Alain Ollier, Cyril et Jim Dratwa

 

8) Souhaiteriez-vous nous parler maintenant ou d’une œuvre (littérature, musique, peinture, jeu…) ou d’un auteur que vous aimeriez mettre en lumière ? 

"Je vais profiter de cet espace pour évoquer Max Valentin (Pseudo de Régis Hauser), concepteur de chasses au trésor de grande envergure, et dont la plus célèbre nommée "La chouette d'or" et non résolue depuis plus de 23 ans !

Je travaille à cette énigme depuis 7 ans et ce que j'ai découvert est de l'ordre de l'oeuvre d'art. Ce qui est drôle par rapport à la question, c'est que cette chasse traverse la littérature, la musique, la peinture, le jeu...

J'espère avoir la chance de finir prochainement et de pouvoir rendre ainsi rendre hommage à cette conception hors du commun, qui ne peut laisser indifférent. On peut presque évoquer un "Mysterium" avant l'heure, car il s'agit de résoudre une énigme sur base d'intuition pour arriver à un point précis. Il faut donc "emmener" les chercheurs mais pas trop pour que cela reste énigmatique. Entre doute et conviction. Du grand art."

 

9) Une question peut être plus personnelle.
Vous avez une épouse, 3 enfants, le devoir de ramener un salaire chaque mois, est ce que le fait de s’occuper d’une petite maison d’édition avec toutes les difficultés que cela engendre et malgré le fait que vous ayez d’autres activités, peut parfois décourager, rendre des situations familiales complexes ?
Avez-vous déjà pensé à tout arrêter ?


Le soutien de votre épouse est j’imagine primordiale.

"Je viens de divorcer, avec garde alternée à organiser et maison à retrouver ! Cela répond en partie à la question...

Créer sans compter ses heures, dépendre de l'offre et de la demande, des droits d'auteur sans salaire fixe est une manière de vivre voire d'être. Ca peut faire peur, moi ça me motive.

Difficile malgré tout d'avoir l'impression de contraindre la famille à ces incertitudes. Il est parfois complexe de faire simple."

Cyril à les cartes de son destin en main

 

"Quand on est nourri au grain pendant des années et qu'il faut retourner chasser du jour au lendemain, c'est rude. "

 

10) Tu dis « Créer sans compter ses heures, dépendre de l'offre et de la demande, des droits d'auteur sans salaire fixe est une manière de vivre voire d'être. Ca peut faire peur, moi ça me motive »
Ce sont des propos forts.
Charles M'Bouss alias Mc Jean Gab’1 dans une interview disait à propos des salariés de grandes entreprises se faisant régulièrement licencier, qu’au lieu de s’en plaindre et se demander ce qu’ils allaient devenir, qu’ils devraient saisir cette chance, prendre l’indemnisation et créer leur entreprise, devenir indépendants du monde des patrons.
Des propos qui peuvent choquer certains, mais qui peuvent rejoindre tes propos, dans le sens où tu as décidé de ne pas rester sur tes acquis, de chercher à vivre sans chaîne.
Que penses-tu de cela ?

 

C'est une question d'état d'esprit. Certains se sentiront plus rassurés d'être dans un système et d'avoir l'assurance d'un salaire régulier, ou ont des charges qui les obligent à le faire comme cela. Sans oublier que le boulot peut aussi être plaisant sous cette forme.

D'autres aiment la prise de risque, créer et entreprendre, ne peuvent s'empêcher de changer, de bouger...ou de vouloir être.

Quand on est nourri au grain pendant des années et qu'il faut retourner chasser du jour au lendemain, c'est rude. Il faut se faire confiance, avoir des idées, être accompagné etc...regarder ce qu'on gagne plutôt que ce qu'on perd est une philosophie que tout le monde n'est pas prompt à adopter. Après un licenciement sec, il faut aller chercher cette idée et ce n'est pas simple.

Une des solutions serait d'éduquer et d'évoluer dans cet état d'esprit de façon permanente. Continuer à faire des projets d'évolution personnelle pendant qu'on est dans le haut de la courbe plutôt que de le faire obliger dans le creux de vague. Ainsi, on prend ses décisions au mieux de sa forme et on a pu auparavant aussi assurer ses arrières, ou prévoir les coups durs.

Cela revient donc à quitter un boulot dans lequel on est bien pour tenter une autre expérience en pleine confiance, en se disant que le meilleur est à venir. Inciter à des spirales positives plutôt que de fonctionner à la peur n'est malheureusement pas trop la politique du moment."

 

 

11) Nous vivons actuellement dans une période, où les ennemis de la France veulent nous faire peur, mais en même temps, nos propres sphères dirigeantes prônent la peur, de la crise, de l’autre, des idées et des valeurs différentes.
Crois-tu et bien que cela soit extrêmement difficile que nous devons nous battre chaque jour à ne pas avoir peur ?

Pour ne pas avoir peur et éviter de faire des amalgames ou autres raccourcis ravageurs, il faut dépasser le sensible et raisonner.

Et si tu raisonnes, tu vas vite te rendre compte que la France est loin d'être irréprochable dans sa politique étrangère vue l’ingérence perpétrée dans les pays du Moyen-Orient notamment.

Donc le gouvernement français est un peu coincé dans ce paradoxe : nous rassurer, mais pas grâce au raisonnement ! On en arrive donc à "faîtes nous confiance" que plus personne n'arrive à ingurgiter, pendant que d'autres plus raisonnables sont montrés du doigt (en référence à Onfray par exemple) car justement, plus assez "sensibles" ! 

J'ai choisi. Je raisonne, pour ne pas inverser causes et conséquences.

Et au regard des messages envoyées par les dirigeants, raisonner semble devenir "se battre" ! (rires)"

3 jeux de Cyril dont le merveilleux Zik

 

12) Parlons d’une soirée ensemble, mais nous ne nous connaissons pas ou très peu, je te propose de jouer à 3 jeux dans le but d’apprendre à se connaitre, lesquels me proposes tu et pourquoi ?
Ou bien préfères-tu faire des canulars téléphoniques à Matthieu d’Epenoux, un verre de Saint Veran à la main ?

"Le canular à Matthieu, il l'a déjà eu en signant mon premier jeu ! ;o) (un échec cuisant...)

Pour apprendre à se connaître et en imaginant que tu ne connaisses pas trop les jeux, je te ferais jouer à Dixit tout d'abord, idéal pour libérer la parole et trouver des connivences. 

Ensuite un Time's up pour le fun

Et enfin un The boss pour son côté malin, déduction et pari.

Un enchaînement qui m'a permis maintes fois de faire découvrir le jeu (indépendamment de mes protos ! ;o))" 

 

13) En regardant la liste des jeux de Jeux viens à vous, quel jeu manque t-il forcément à cette liste selon vous? 
http://manuvotreserviteur.wixsite.com/jeuxviensavous/jeux-

"Au regard des Shabadabada que tu as, je ne peux que te conseiller d'avoir Zik ! ;o)

Et parmi mes jeux préférés : Alhambra, Thèbes et Parade."

14) Le jour où tu devras quitter le monde du jeu, d’une manière ou d’une autre, que souhaiterais-tu que l’on retienne de toi Cyril ?

Dans le monde du jeu, les jeux détrônent leur propre auteurs. Espérons donc qu'il perdurera quelques jeux au-delà de moi, histoire de contenter la volonté absurde de laisser une trace de son passage.

 

15) Malheureusement, c’est déjà la fin de cet entretien, Cyril, en prenant en compte, ta vie professionnelle et personnelle, es-tu heureux ?

Malgré quelques fulgurances de Carpe Diem, je dois bien admettre que j'ai encore des choses à régler dans ma vie perso et pro. Le bonheur n'est donc pas atteint, mais je tends vers...

 

Merci Cyril pour ta gentillesse et ta disponibilité, je te souhaite tout le bonheur du monde. 

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