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Jeux Viens à Vous Igor Polouchine 1ère partie

Igor Polouchine...Igor Polouchine...
Ce nom vous dit certainement quelque chose mais le connaissez vous vraiment ?
Pour moi, il était un barbu plaisantant de manière anodine lors des Tric trac tv avec une belle page wikipédia.
Mais qu'en était-il vraiment ?
J'ai eu l'envie d'en découvrir plus et cela fût parfois surprenant.

Toujours de bonne humeur dans nos échanges, Igor tient des propos où l'on perçoit un tout autre homme que l'image qu'il peut laisser transparaître.
Il passe à la manière d'un Buster Keaton, d'un gag grossier à des sujets bien plus graves.

Dans cette première partie, Igor nous parle de ses origines dans la piraterie, du milieu de la publicité, de son coming-out en tant que geek, mais également de son service militaire en Mauritanie, de colonialisme et d'occupation...



1) Igor Polouchine bonjour, auriez-vous la gentillesse de vous présenter ? 

Bonjour, je me nomme donc Igor Polouchine, mais ça, vous le saviez déjà car c'est dans l'intitulé de votre question.
Je me définis comme Directeur Artistique tout terrain et aussi un peu auteur de jeu. Je dis « un peu », car au regard du palmarès de certains auteurs, je fais un peu touriste... Je suis également aussi un peu illustrateur, pour les mêmes raisons... J'ai 47 ans et suis l'heureux papa de trois grands enfants de 21, 19 et 14 ans.

Je travaille à Origames, une société d'édition de jeux, créée il y a huit ans avec Guillaume Gille Naves et Rodolphe Gilbart. Heu...Voilà, en gros.

 

2) Que représente le jeu pour vous ? Le fait de jouer mais également le fait de faire jouer ?

En fait, le Jeu de rôles à un moment de ma vie, vers mes 14 ans, m'a permis d'éviter de mal tourner. Je n'étais pas forcément hyper scolaire et la pratique de ce loisir m'a donné l'opportunité de travailler le français, l'histoire et de découvrir d'autres champs telle que la symbolique, la psychologie, la scénarisation...

Très vite, je me suis lancé dans la création de jeux de rôles, mais comme une sorte de catharsis, pour y mettre mes craintes, mes réflexions, et mes obsessions. Ce n'est que bien plus tard que j'ai joué aux jeux de société, avec mes enfants pour commencer. Le jeu reste pour moi un outil pédagogique formidable, on expose des règles et un "rôle" à chacun (dans "rôle" j'englobe la notion de déplacement de pion, de tactique de jeu et de règles). A chaque joueur d'exprimer au mieux son potentiel pour donner le meilleur de lui même et éventuellement "gagner" (pour les jeux qui s'y prêtent).

En devenant auteur de jeu, j'ai pu prolonger ce plaisir de faire découvrir des systèmes générateurs d'émotion à des gens autres que mes enfants ou mes amis, et cela permet à chaque fois de créer un petit moment de partage et d'échange avec de parfaits inconnus.
Cela reste un truc que j'adore faire.


3) Tiens, question que je ne pose jamais mais pourquoi accepter une interview ?

Heu, c'est plus la question contraire qu'il faudrait se poser : pourquoi refuser une interview ?

Cela t'est-il déjà arrivé ?

Ben non, justement. Quand on me sollicite, j'ai tendance à répondre toujours favorablement à la demande...


4) Avant d'en venir à tes différentes activités, j'aimerais savoir si tu aimerais nous parler de tes origines. Igor Polouchine ce n'est pas un nom que l'on rencontre tous les jours, aimerais-tu nous en parler ?

Ha ha ha, oui pourquoi pas.

Alors un de mes ancêtres aurait été pirate sur la Volga (j'utilise le conditionnel car c'est l'histoire que ma grande tante russe m'a raconté et je n'ai pas cherché à vérifier le truc) et lors d'un combat, il se serait fait couper un bout d'oreille. En russe, oukha, c'est oreille et pol, demi, du coup, Poloukha voudrait dire demi-oreille. Ses descendants se sont installés sur les rives de la Volga et sont devenus de riches industriels dans le textile. à la révolution russe en 1917, mes ancêtres, étant des russes blancs, ont dû s'exiler.


La légende raconte que mon arrière-grand-mère aurait rassuré tout le monde en expliquant que tout l'argent avait été mis en sécurité à la banque, premier endroit où les bolcheviks se sont rendu pour récupérer des fonds. Sans le sou du jour au lendemain, ils sont parti pour l'Italie puis sont arrivés en France où mon père est né à Nice.

Une autre histoire concerne mon arrière-arrière-grand-père paternel, général d'armée et joueur invétéré. Marié à une très belle femme convoitée par un riche notable, il aurait été victime d'une machination allant jusqu'à le faire excommunier et maudire sur plusieurs générations, la malédiction étant de ne pouvoir fonder une famille.

A priori, cela se serait arrêtée à mon père, puisque fils unique, j'ai eu trois enfants...


Mais il est difficile d'être sûr de tout ça, cela relève plus du mythe familial je pense.

Mes détectives étant occupés sur d'autres enquêtes, je ne pourrais malheureusement pas vérifier ce mythe.
 

Chez Origames, c'est le contraire de la DDE, tout le monde travaille et Igor regarde les bras croisés. 


 

5) Venons-en à ton activité principale, directeur artistique. J'ai pu voir sur ton wikipédia, que tu avais été directeur de création dans une agence de publicité.

5 A) Pourrais-tu nous expliquer en quoi cela consistait, et si cela rejoint ton métier actuel ?

Je faisais de la création publicitaire pour des campagnes presse, des plaquettes, des CD-ROMs, des documents marketing, des affiches, de l'illustration, j'ai même fait des sites internet !

Nous étions en l'an 2000, j'avais découvert un logiciel qui se nommait Pagemill (de chez Adobe) et qui permettait de créer des sites sans rien connaître au code. Comme j'accordais beaucoup d'importance à l'aspect visuel, je créais de grandes images avec des zones clickables qui amenaient à d'autres grandes images. Certes, mes sites étaient un peu plus lourds que la normale (et leur code html n'était pas "pur", une remarque que m'avait fait un informaticien), mais ils fonctionnaient bien au niveau graphique et étaient lisibles sur n'importe quel navigateur et n'importe quelle plate-forme. Je me souviens de discussions enflammées où je disais que peu importe le code, ce qui comptait, c'était ce que voyait l'internaute...

Sinon, je travaillais aussi sur l'aspect rédactionnel et sur la direction artistique, je faisais aussi des RDV clientèle, je portais même des costumes à l'époque...

Le fait d'avoir exploré tout un tas de support et de systématiquement "apprendre à nager dans le grand bain" m'a habitué à ce que je me crée mes propres outils, à la fois sémantiques, méthodologiques et conceptuels. C'est cette approche qui me permet aujourd'hui d'appréhender un jeu de manière différente à chaque fois et d'accepter le fait de se mettre en danger et de se lancer dans l'inconnu. Je fonctionne principalement par flash, comme des visions.
Ensuite, je n'ai plus qu'à suivre mon instinct et à mettre en branle ma matière cognitive pour tenter d'arriver à ce que j'imaginais. Ce travail se fait alors conjointement avec les éditeurs avec lesquels je travaille. Parfois ils adhèrent tout de suite au concept, parfois, il faut les convaincre, et parfois, ils n'adhèrent pas.
Dans ce dernier cas, il faut se remettre en cause et se remettre au travail. Mon expérience en agence m'a permis d'apprendre à argumenter afin d'éviter des réflexions du type "j'aime, j'aime pas".


Comme il y a toujours une grande part de subjectivité lorsqu'un éditeur reçoit une proposition, tout le jeu c'est de rester le plus possible sur un terrain "objectif" pour que les échanges restent le plus constructif possible. Ce qu'un "non, je n'aime pas" ne permet pas de faire.


5 B) Pourrais-tu également nous parler des choix qui t'ont conduit à arrêter cette activité pour en venir au monde ludique ?

C'est plus un concours de circonstances qui m'a permis d'entrer définitivement dans le monde ludique. J'avais créé Crôa alors que j'étais en agence de com, édité par Guillaume Gille-Naves chez Haloween concept, puis chez Darwin project.
A un moment, l'agence dans laquelle je bossais a perdu un gros client, et a dû fermer. Guillaume m'a alors proposé de travailler avec lui pour faire de la direction artistique à Darwin Project. S'en est suivi des chartes graphiques de magazine, des designs de jeu, de la création d'univers, bref, c'était l'éclate totale !

J'avais quitté le monde un peu superficiel de la communication publicitaire pour un secteur plus ancré dans une réalité, puisque l'on faisait des créations qui s'adressaient directement à un public, et dont on avait un retour direct sur ce que l'on faisait lors des salons. Et surtout, je n'avais plus à porter de costumes...
 

Il faudra une photo de toi en costume pour illustrer l'interview ;-) 

J'ai réussi à mettre la main sur une photo, elle a servi pour un flyer marketing pour vendre les services de notre agence. Le texte était du genre « recherche client pour relation épanouie » ou un truc du genre, façon petite annonce de rencontre.
C'était rigolo, on a récupéré plein de nouveaux client avec ça, car évidemment, lorsque l'on arrivait en rendez-vous, on amenait des fleurs...

                                             Igor vient à vous


 

6) Tu me disais que tu as 3 enfants, cela a un coût non négligeable, ne gagne-t-on pas mieux sa vie dans une agence de publicité ?
Si oui, aurais-tu démissionné un jour pour te plonger dans l'aventure ludique ou penses-tu que tu y serais encore à l'heure d'aujourd'hui ?

Oui, oui, je gagnais mieux ma vie en agence qu'aujourd'hui. Après, démissionner pour plonger dans l'aventure ludique, non, de moi-même je ne pense pas que je l'aurais fait.

Mais ce que l'on ne se sent pas de faire, si c'est pour son bien, parfois, les circonstances peuvent s'agencer pour faciliter les choses. Quant à savoir si j'y serais encore à l'heure actuelle, je ne pense pas, car d'autres opportunités se seraient présentées. Je me sens tellement bien dans ce milieu, c'est comme une évidence. J'ai toujours adoré l'allégorie du vilain petit canard car je m'y suis toujours retrouvé. Adolescent puis jeune adulte, je me suis toujours senti un peu décalé par rapport aux autres. Ce n'est que lorsque le terme de geek à commencé à se généraliser que j'ai compris qui j'étais... Un geek. 

Après, il y a toutes sortes de geeks, ceux branchés mangas, jeux vidéo, comics, jeu de rôles, etc... Moi, je me sens bien dans la case geek/rôliste. Ça me donne un "bagage" commun à beaucoup de gens au sein de la communauté ludique, et c'est ce qui fait que je m'y sens si bien, par rapport à d'autres communautés (sport, moto, informatique, mode, etc...) où j'ai plus de mal à trouver des sujets de conversation.

 

7) Tu disais dans une interview avoir effectué un service volontaire de 2 ans en Mauritanie. Dominique Erhrard m'avait confié avoir été marqué par son service militaire au Maroc et notamment sur sa vision de la France qui avait changé. Qu'est-ce que tu retiens de cette parenthèse et que t'a-t-elle apporté humainement et peut-être professionnellement ?

Alors ces deux ans en Mauritanie ont juste changé ma vie à plus d'un titre. J'y ai fait des rencontres déterminantes et j'y ai vécu des expériences qui m'ont marqué à vie.

Il faut savoir qu'à l'époque, la solde que l'on percevait était pondérée par "l'attractivité" du lieu, ce que l'on pouvait y faire. En gros, moins tu avais d'occasions de pouvoir dépenser ton argent sur place et plus tu étais payé. Et en Mauritanie, j'avais l'un des salaires les plus élevés en tant que Volontaire au service national, par rapport à d'autres pays. Je n'ai jamais compris sur quels critères l'administration française se fondait, peut être qu'elle se disait : le désert c'est chaud, y vont prendre cher les p'tits gars...

En m'attendant au pire et au vide, je suis donc parti avec trois grosses cantines, remplies de matériel musical (un Korg M1, un atari 1040 ST et un système d'enregistrement), mais aussi de livres, des encyclopédies, comme si je partais sur une île déserte. A l'époque, mes amis s'étonnaient du fait que ça ne me posait aucun problème de me retrouver "perdu" au milieu de nulle-part, c'est que j'avais ma petite idée en tête : je voulais terminer d'écrire mon jeu de rôles Shaan...

Je suis parti avec plein d'idées préconçues et j'ai évidemment pris claque sur claque. Mon jeu et l'univers que j'ai créé sont la résultante de ces nombreuses expériences que j'ai pu vivre là-bas.
Humainement, j'ai eu la chance d'intégrer de nombreuses communautés, wolof, peul, bantou, toutcouleur, sénégalaise, maure, mais aussi russe, chinoise, espagnole, portugaise, sirienne, américaine et française.
Ces deux années passées n'ont été qu'un long parcours initiatique, jalonné d'expériences et d'anecdotes belles, dures, jolies, laides mais toujours constructives. Je pourrai écrire un livre là-dessus, d'ailleurs, un jour, quand je serai vieux, qui sait...

Ce qui ressort de tout ça, c'est une aversion pour toute forme de colonialisme et de racisme, avec toute la violence et la condescendance qui en découle. C'est là aussi où je me suis forgé un humanisme de terrain, indestructible, une foi en l'Homme inaliénable.


Mes rencontres avec l'ethnologue Théodore Monot, le philosophe ésotérique Pierre A. Riffard,  la conteuse Marie-France Marbach, le débrouillard Barry Amadou, le sage Tourat, le coquin Sal Seïdou, la généreuse Asssanatou, le touchant Tioubou, la chanteuse El nana, le malin Michel Boccara, le redoutable Francis (qui tirait sur des hippopotames en Irak à coup de balles explosives), l'intelligent Bernard Rastoin et tant d'autres, m'ont ouvert les yeux sur ce que peut être le monde : autant de prismes du réel vécu comme une entièreté. C'est peut être ça une des leçons que je peux tirer de ce voyage, comment chaque personne peut être convaincu, de par son parcours et son profil psychologique d'être sûr d'avoir raison.

Et de fait, tout le monde a raison, la vérité de chacun n'est que le fruit de sa perception des choses et surtout de sa capacité à agir sur ces choses.

Donc, c'est plus ma vision du monde et de la vie qui a été bouleversée, car j'ai vraiment eu l'occasion de pénétrer dans une infinités de réalités, de celle du pompiste à l'ambassadeur, au cantinier, au serveur, au colon, à l'administrateur, à l'exilé, à l'illuminé, au voyageur, au raciste, à l'humaniste, au technicien, à l'érudit, au négociant, à l'artiste, au magicien, au croyant, au voyageur, au combattant et au nécrosien...

Autant d’archétypes que j'ai utilisé dans mon jeu de rôles puis dans divers scénari...

Dédicace de Shaan

 

8) Tu parlais d'anti colonialisme, de résistance, de terrorisme dans une interview mais également de comment peut-on réagir différemment suivant une situation donnée et qu'au final si j'ai bien compris, on ne peut pas connaître la réaction face à une situation nous sortant de notre quotidien. Ai-je bien compris ton propos et souhaites-tu nous parler plus longuement de ces sujets ?

Oui, c'est ça.


Par exemple, en 39-45, on peut tous rêver du fait que l'on aurait pu être un résistant exemplaire ou maudire ceux qui auraient pu ne pas avoir eu de bonnes intentions.
Mais il ne devait y avoir que 2% de résistant, 10% de collabo (les historiens doivent avoir les vrais chiffres) et une majorité silencieuse qui faisait comme elle pouvait pour continuer à vivre tant bien que mal son quotidien en faisant avec la peur que lui inspirait le nouveau régime et la culpabilité (ou pas) de ne pas venir en aide aux victimes des rafles. Cette majorité n'est ni glorieuse, ni véritablement haïssable, elle est juste composée d'humains tentant de survivre dans un univers devenu hostile, avec de nouvelles lois, de nouveaux codes, ramenés à des comportements instinctifs de préservation de leur clan ou de leur personne.

Après, dans ces situations, les masques tombent, les salopards se révèlent et peuvent se transcender, tout comme les justes. On en revient à l'ombre et à la lumière que chacun a en soi : cette métaphore du loup blanc et du loup sombre. Celui qui prend le dessus sur l'autre reste celui que l'on nourrit (proverbe amérindien)....

 

Lors de la tragédie du Bataclan, certains ont révélé une nature héroïque, d'autres ont fait ce qu'ils ont pu et d'autres sont malheureusement morts... Il y a beaucoup d'injustice dans ces situations extrêmes et bon nombre de rescapés se demandent pourquoi ils s'en sont sorti et peuvent même développer un sentiment de culpabilité à cause de cela.

Mais ce n'est qu'en étant réellement confronté à une situation extrême que l'on peut savoir qui on est réellement et comment on réagira. Tant que ces choses n'arrivent pas, on ne peut que spéculer. Ce n'est pas pour rien que ces situations créent des traumatismes, car elles peuvent réellement bouleverser un individu, chacun en fonction de sa personnalité, de son vécu et de ses intérêts réagira différemment. Mais bon, j'ai un peu l'impression de défoncer des portes ouvertes, là.

Pour ce qui est du terrorisme, la violence sur des innocents ne peut pas être une solution imaginable et viable, cela reste le fruit d'une aliénation idéologique. Mais si la violence d'une manière générale est condamnable, elle reste liée à la nature humaine. On a tous une forme de violence en soi (innée et acquise suite à divers événements, générant des frustrations et du ressenti), la majeure partie des gens arrivent à la canaliser en faisant du sport, de l'humour, de l'Art, en méditant, en priant... Mais une minorité de la population, névrosée, aliénée, laisse libre cours à cette violence et s'en prend aux autres, car elle ne sait pas faire autrement. La justice est là pour protéger (comme elle le peut) la majorité de cette minorité.
 

Le problème, c'est que la violence et par extension la guerre ont toujours été un business très rentable, depuis que le monde est monde. Grâce à la guerre, de nombreux états engrangent des richesses et justifient cette violence par des prétextes fallacieux. Ils la banalisent dans les médias afin que les gens y soient habitués (télé-réalité, journal télévisé à sensation, série TV, porno en libre accès). Cette violence proposée à un enfant bien cadré n'aura pas le même effet que sur un enfant ou un ado abîmé par la vie. Ce dernier pourra avoir tendance à trouver cette violence normale, ne pas faire la distinction entre la fiction et la réalité et ne pas comprendre (ou trouver injuste) les réprimandes que l'on peut lui faire s'il s'en prend physiquement à ses petits camarades. C'est comme cela qu'un individu avec une faille, baigné depuis son plus jeune âge dans une culture ultra violente, où les armes sont légalisées (et aimées) a toutes les chances à un moment ou un autre de sa vie de basculer dans l'irrémédiable. Les tueries aux états-unis en sont un malheureux exemple.

Bon... Je suis parti un peu loin, mais je suis revenu aux enfants, car l'éducation reste à la base de tout, de notre passé, de notre présent et de notre avenir. C'est une des raisons pour lesquelles je fais des jeux pour enfant ou que j'ai fait un jeu de rôle initiatique : pour tenter de créer des petites connections, des petits points d'éveil, qui permettent aux parents et leurs enfants de partager de bons moments équilibrants et constructifs.


La semaine prochaine nous évoquerons sa fonction d'auteur, son jeu de rôle Shaan, de ses envies, de l'aspect artistique dans le jeu, de cinéma, de sa vision du monde et des enfants...

 

Pour ceux qui souhaiteraient soutenir mes entretiens, voici ma page tipeee,  même un petit geste fait plaisir et vous pourrez contribuer à d'autres interviews réalisés sur des festivals (Cannes, Paris est ludique, Essen...) : 

Ma page Tipeee 
 

Merci à mes Tipeeeurs de me soutenir  : Arnaud Urbon, Bruno Faidutti, Emilie Thomas, Nicolas Soubies ,Virgile De Rais, Pierre Rosenthal, et Ludikam! 

 

Pour ceux qui souhaiteraient découvrir les précédents entretiens, mes animations ou suivre ma page facebook  : 

http://www.facebook.com/jeuxviensavous/


 

Saison 1

Yves Hirschfeld
Benoit Forget
Bruno Faidutti 1ère partie
Bruno Faidutti 2ème partie
Naiade
François Haffner 1ère partie
François Haffner 2ème partie
Pierô Lalune
Timothée Leroy
Mathilde Spriet
Sébastien Pauchon
Tom Vuarchex
Vincent Dutrait 1ère partie
Vincent Dutrait 2ème partie
Christophe Boelinger 1 ère partie 
Christophe Boelinger 2ème partie
Régis Bonnessée
Roberto Fraga 1ère partie
Roberto Fraga 2 ème partie
Cyril Demaedg
Bruno Cathala 1 ère partie
Cyril Blondel
Bruno Cathala 2ème partie
Yahndrev 1ère partie
Yahndrev 2ème partie
Emilie Thomas
Sebastien Dujardin
Florian Corroyer
Alexandre Droit
Docteur Mops 1ère partie
Docteur Mops 2ème partie
Arnaud Urbon
Croc
Martin Vidberg
Florent Toscano
Guillaume Chifoumi
Nicolas Soubies
Juan Rodriguez 1ère partie
Juan Rodriguez 2ème partie
Bony
Yannick Robert
Docteur Philippe Proux
Franck Dion 1ère partie
Franck Dion 2ème partie
Franck Dion 3ème partie
Yoann Laurent
Carine Hinder et Jerôme Pélissier
Dominique Ehrhard
Christian Martinez
Maxime Savariaud
Véronique Claude
Shadi Torbey


  

Saison 2 
 

Fabien Bleuze
Serge Laget
Djib 1ère partie
Djib 2me partie
Florian Sirieix
Farid Ben Salem 1 ère partie
Farid Ben Salem 2ème partie
Julien Lamouche
Jean-Louis Roubira 1ère partie
Jean-Louis Roubira 2ème partie
Philippe des Pallières 1ère partie
Philippe des Pallières 2ème partie
Julian Malgat Tome 1
Philippe Tapimoket 1ère partie
Philippe Tapimoket 2ème partie
Théo Rivière
Reixou
Nicolas Bourgoin
Natacha Deshayes
Gary Kim 
Emmanuel Beltrando
Tony Rochon

Thierry Saeys
Lia-Sabine

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